Étude historique et biographique sur Théroigne de Méricourt
118 THÉROIGNE DE MÉRICOURT,
sive à hâter lasolution des affaires qu’onlui confiait, car le 20 mars 1809, c’est-à-dire juste au bout d’un an, le préfet de Liège était obligé d'adresser à la sous-préfecture une lettre de rappel. Ce n’est que le 18 mai 1809 que le préfet de l’Ourthe, Micoud d’Umans, put transmettre à Regnaud de SaintJean d’Angély, pour tousrenseignements, la lettre suivante, écrite au sous-préfet d'Huy par le sieur N. Biron, maire de Filat, en date du 28 avril 1809:
« À la réception de la lettre que vous m'avez fais l'honneur de m'ecrire sous la date du 19 de ce mois, je me suis empressé, monsieur le souspréfet, de prendre tous les renseignements possibles sur le prétendu hameau de mericourt où la famille de la demoiselle teroigne doit avoir sa résidence. il n’existe aucun hameau de ce nom dependant de la commune de xhoris, ni même de canton de Ferrieres; mais cherchant à approfondir l’objet de votre demande, j'ai recueilli quelque détail sur une demoiselle qui paroïit s’etre donné ce nom et qui doit etre native de marcourt departement de sambre et meuse.
« Dans le principe de la révolution est arrivée à xhoris une aventuriere sous l’habit d’amazône et sous le nom de teroigne de mericourt visitant