Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française

ŒTE) plus qu'un homme foible, qui trembloit pour les maux à venir, mais qui les calculoit avec connoissance.

Le capitaine Barth arriva peu de temps après à Spithéad : il ayoit rencontré un corsaire français sur sa route, il s'étoit battu comme un lion, mais plus foible et meilleur voiliers il avoit jeté sa cargaison à la mer pour faciliter sa retraite et*se sauyer ; il y étoit paryenu ayec une jambe de moins, que la dernière bordée de l’ennemi lui emporta. Il se fit transporter auprès de son ami Burke, qui s’étoit retiré dans une campägne à dix milles de Londres.

Burke embrassa son cher Tom avec cette cordialité qui caractérise l’attachement qu'on a pour un yéritable ami, Tu as perdu une jambe , lui dit Burke avec ce sentiment pénible qui découvre combien lame est profondément affectée.—Que faire à cela, répondit le capitaine , ils se sont yengés du tort que je leur ai fait depuis dix à douze ans, mais ils n’en ont retiré aucun avantage , j'ai tout jeté à la mer; je ne possède plus que mon yaisseau bien endommagé. — Il te reste un ami, lui dit Burke en h:: prenant . 4. main. ..... Moy

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