Bonaparte à Ancône

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avec Naples et Rome contenaient des clauses restrictives du commerce maritime dirigées contre l'Angleterre; un projet de traité du Directoire avec Naples portait même la cession à la France du port et du territoire de Trapani, en Sicile, avec les tlots voisins, abri désigné de corsaires français courant sus aux navires britanniques.

Dès l'armistice de Bologne, Bonaparte avait vu dans Ancône la future station de corsaires de l’Adriatique, et, dans sa lettre du 19 novembre à Carnot, où il parlait de l'éventualité de la marche sur Rome, il demandait l'envoi de frégates dans l'Adriatique ‘.

Il y avaità Ancône une nombreuse colonie de marchands grecs et d'Albanais qui, de tous temps, venaient chercher dans le port d’Ancône et au marché de Senigaglia les produits de l’industrie européenne qu'ils échangeaient contre les blés et les huiles de Tur-

1. Bonaparte au Directoire, 26 juin 1796: à Carnot, 49 novembre. — Du Teil, Pièces justificatives.