Bonaparte à Ancône
LA ROUTE D'ANCONE 59 l'égalité civile, la garde civique, atteignaient et enrôlaient les habitants des villes seules, et probablement une minorité d’entre eux, Pour tenir tout le pays, il fallait d’autres mesures, Bonaparte les prit de bonne heure",
Le 11 décembre 1796 il écrivit au Sénat de Bologne :
« L'imposition appelée ämposta pèse sur le peuple des campagnes de Bologne, L'impôt appelé casuel, que retirent les curés des paroisses, à un but d'utilité réelle, puisqu'il doit suppléer à l’entretien des ministres du culte: mais il n’est pas moins onéreux pour le peuple, qui est obligé de payer pour recevoir les sacrements: vous avez bien des moyens pour abolir ces deux impositions et pour améliorer le sort de vos citoyens. »
Il comptait, par la suppression de ces taxes, séduire le peuple des campagnes. Mais
1. Bonaparte au Directoire, à Caçault, 2 juillet, 17, 24 octobre 1796 ;: au peuple de Modène, 18 octobre ; au peuple de Bologne, 19 octobre. — Moniteur Universel, 15 novembre, 2 décembre 1796 ; 6 janvier, 26 janvier, 6 février, 13 février 4797, — Sorel, v., 92-05, 446.