Catalogue des autographes et des documents historiques composant la collection de M. Étienne Charavay
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DALAYRAC(Nicolas), célèbre compositeur de musique, n. à Muret, 1753, m. 1809. :
P. a.s.; 5 floréal an IT (24 avril 1794), 1 p. in-fol.
Curieuse Pièce. Copie de la main de Dalayrac d'une pièce où les artistes de l’Institut national de musique déclarent que les talents de Dalayrac, auteur de 25 ou 30 ouvrages dramatiques, notamment de plusieurs pièces patriotiques telles que la Journée du 14 juillet, du Siège de Toulon, sont très nécessaires aux travaux dont la Convention a chargé l'Institut.
DANJOU (Document sur Jean-Pierre-André), membre de la Commune de 1792, n. 1735, m. 1818.
Certificat de vie, signé par le juge de paix de la section des Arcis, pour Jean-Pierre-André Danjou, né le 6 mars 1735, à la Tour-d’Aignes (Vaucluse).
DESAULT (Pierre-Joseph), célèbre chirurgien, qui soigna Louis XVIT au Temple, n. 1744, m. 1795.
1° L. a.s. au citoyen Vavin ; Paris, 27 novembre 1792, 1 p. in-4.
Intéressante lettre relative à l'embaumement du corps de Mirabeau.
20 P.s. par HENRY et MicHez, administrateurs au département de police de la Commune de Paris; 11 prairial an Il (30 mai 1794), 1 p. in-4, tête et vignette imprimées.
Ordre au concierge de la maïson d'arrêt du Luxembourg de recevoir le nommé Dusault, chirurgien-major de l'hospice de l'Humanité. (Sur la dénon-
ciation de Chaumette; Desault avait été arrêté au cours d’une leçon, le 28 mai 1794.)
DIETRICH (Philippe-Frédéric, baron de), minéralogiste, homme politique, maire de Strasbourg, chez qui Rouget de Lisle improvisa la Marseillaise, membre de l’Institut, n. 1748, décapité en 1798.
L. a. s., comme maire de Strasbourg, aux membres du Comité ecclésiastique de l’Assemblée nationale ; Strasbourg, 24 janvier 1791, 1 p. 1/2 in-folio. L
Il leur soumet la formule de serment de M. Brendel, professeur de droit canon et leur demande si elle est acceptable.
DORFEUILLE (Paul-Pierre Goger, dit), célèbre acteur et entrepreneur de spectacles, n. 1745, m. 1806.
L. a. s. aux membres du comité du district des Filles SaintThomas ; Paris, 21 août 1789, 4 p. in-fol.
CURIEUSE LETTRE. Après avoir rappelé que les Parisiens se sont soulevés au 14 juillet pour défendre leur liberté menacée et rappelé que les gardes françaises se sont joints au peuple dans cette circonstance, il dit qu'il y aurait de l'ingratitude à abandonner le roi, leur père à tous, et il propose de