Catherine II et la Révolution française d'après de nouveaux documents

XXX INTRODUCTION

mer MM.Alfred Rambaud, Albert Sorel, Léonce Pingaud, Albert Vandal, Ernest Daudet et Waliszevski. Dans le cours de cet ouvrage nous reviendrons souvent sur ces travaux et sur une foule d'autres, distingués aussi ; nous nous bornons ici à signaler ceux que la critique qui veut s'occuper de Catherine Il ne saurait négliger.

M. Waliszevski est le seul qui dans son œuvre copieuse de l’an dernier : Le roman d'une Imprratrice, ait eu pour but de fixer le portrait en grand et complet de la souveraine (1). Notre but est différent. C’est surtout d'après sa correspondance que nousavons voulu esquisser la figure de CatherinelIT, — ce qui explique le titre de l'ouvrage. — Cette correspondance est l’œuvre écrite la plus considérable de l’Impératrice et sera la plus durable. Elle a été publiée par les soins de la Société Impériale Historique Russe dont le recueil comprend déjà 93 tomes in-4°, C'est à Grimm, son « souffre-douleurs » et son confident, qu'elle avouera ne pas vouloir que ses « pancartes » soient imprimées de cent ans au moins. Ce souhait a été réalisé. La correspondance de Catherine commence avec son avènement au trône, en 1762. Les premiers volu-

(1) Depuis que ce travail a été fait et livré à notre éditeur, M. Waliszeyski a publié un second volume sur Catherine II : Autour d'un trône.