Catherine II et la Révolution française d'après de nouveaux documents

INTRODUCTION XXXIII

qui nous ont facilité nos recherches avec la plus parfaite amabilité. Je serais enfin injuste, si je ne faisais pas une place à part à M. Michel Kanner, professeur de russe au Lycée Louis-le-Grand et au Lycée Charlemagne, auteur lui-même d'une étude des plus distinguées sur les relations de Catherine IE et de Grimm, publiée en {885 par la Revue Générale, qui, en se livrant avec une rare intelligence à des recherches qu'il a su rendre fructueuses, a apporté à cette œuvre son contingent de précieuse collaboration.

La critique historique, à côté d'informations sûres, exige avant tout la sincérité et l’impartialité. Est-il besoin de dire que cette étude comporte ces conditions essentielles ? La vie de Catherine II présente des taches, des tares. Nous n'avons pas eu le projet de les cacher, ni de les agrandir, Nous n'avons pas marchandé les louanges que nous avons eru méritées. Le lecteur voudra bien reconnaitre que si nous n'avons pas réussi à l'intéresser en tracant les traits si multiples d'une grande figure que nul ne doit plus ignorer, nous avons du moins essayé de porter notre pierre à l'édifice pour l'historien futur que Voltaire a prédit et souhaité.