Conferences en forme de catechisme : pour la jeunesse de l'un et l'autre sexe : dédiées à la raison, à la vérité. Part 1-2

20 Autre irait.

Un volontaire de 21 ans, fous-lieurenaut du premier bataillon du dépaitement de FYonne , emloyé dans Parmée de la Moielle , atteint d’un coup mortel, étoit prêt à rendre le dernier foupir, fou frere éroit à Les côtés, autant pour lui donner des fecours que pour lui préfenter des motifs de confolations : va combattre l'ennemi , lui dit le mourant, ton pole n'eff pas près de moi, mais Ata piece de canon. Il expire après avoir protoncé ces mots.

Trait de fermeté républicaine.

Les brigands de la Vendée, à leur paflage à Saint-Marc de la Jaille, Diftriét d’Ancenis, Département de la Loire inférieure, failirent le citoyen Letort, maire de cette commune ; ils voulurent , à £bice de menaces & de mauvais traitements, Le forcer à couper l'arbre de la liberté. Letort leur répondit toujours : J'43 planté cet arbre; il eff plus cher que La vie; w’efpérez pas mintimider. Letort fat tué & coupé en morceaux.

Traits remarquables.

Barrere inftruit la convention qu’un boulanger de Landau , qui étoir requis pour arrêter l’incendie de l’arcenal, ayant vu tomber une bombe fur fa maifon , qui fut auffi.rôt embrafée , ne fe dérangea pas, & dit en vrai républicain : #4 maifon ef} une propriété particuliere ; je me dois tout entier à le répuÜlique ; je ne dois m'occuper que du bien général.

Un aide de camp venu de Landau, donne auffi des détails & dit ce mot de Condé : /4 France n’ef plus trahie, nous fommes foutus.

IL apprend à la convention que les généraux vouloient diftribuer du pain anx rroupes; l'armée répondit : non non, nous voulons aller à Landau.

© prous êtes une garnifon bien éronnanre , dix le co-