Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

33

ont fuccédé aux marches rapides; on à négligé les grandes reflources de l’art de la guerre, ces manœuvres combinées & favantes, qui, en forçant un ennemi ignorant 4 quitter la routine de batailles, lui fait fou: vent perdre des provinces fans avoir combattu; 7* il a 'ceflé de fuir, lorsque lon a ceffé de le pourfuivre; il a Ôfé vous atten< dre, quant il a vû que vous cefhés de le chercher ; il a effayé de vous provoquer ; il vous a attaqué enfin, & fi l’efpoir de vain cre renaquit en lui avec la certitude de pou« voir vous attaquer impunément, le doute de pouvoir Être vaincu, remplaça, dans vos afmées, la confiance de battre un ennemi, qui devint redoutable du moment où il parrut ne plus vous craindre.

7* Les français en ont donné un éxemple pat leur invafion dans la Weft- Flandres. L’évacuation de toute la rive gauche du Rhin a été la fuite de cette belle manœuvre. J'ignore fi les généraux autrichiens auroient pû la prévoir, maïs je penfe que ls moyen d'en prévenir l’effèt, eut été de tanter une diverfion fur la même frontiére.

Al ble" “©ppb ARE