Correspondance de Thomas Lindet pendant la Constituante et la Législative (1789-1792)

À M. A. AULARD

PROFESSEUR D'HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION A L'UNIVERSITÉ DE PARIS

VICE-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

Vous avez bien voulu, mon cher maître, mettre en lumière, au sein du comité de notre Société, la valeur historique et documentaire de la Correspondance de Thomas Lindet. Au cours de l'impression, vous avez pris la peine de revoir les épreuves. Vos affectueux conseils m'ont soutenu, encouragé; voire inépuisable érudition m'a fourni de précieuses indications.

Cest grâce à vos bons offices que ce livre a vu le jour. Veuillez en agréer l'hommage, el me permettre d'y placer votre nom au premier feuillet.

Je vous devais encore cette dédicace à un autre tilre d'ordre moins intime. Je la devais au savant professeur, dont l'enseignement, verbal ou écrit, aide et réconforle, sur les divers points de notre France, les travailleurs dévoués à l'étude du grand drame révolutionnaire, dans ses diverses manifestations locales. Par l'application de la méthode scientifique, rationnelle, vous leur avez donné les moyens de dégager la vérité, el de venger la Révolution des attaques intéressées dont elle est encore aujourd’hui l’objet, de la part d'adyersaires irréductibles. C’est un de ces modestes travailleurs de province, ayant bénéficié de vos livres, de vos leçons qui, ici, vient vous remercier de votre œuvre de haut enseignement.

A. MONTIERr.

Pont-Audemer (Eure), 25 avril 1890.