Correspondance diplomatique de Talleyrand. La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 : correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangéres le général Biron, etc.

XXXII INTRODUCTION.

occupé à faire rentrer la France dans le concert européen en concluant la paix avec les cours de Madrid, de Naples et de Turin, et avec le pape Pie VI, cette paix que Mirabeau déclarait si nécessaire aux auteurs de la Révolution, car, disait-il, « rien ne s'achève pendant la guerre ».

C'est la cause de la paix qu'il sert partout et toujours, c’est elle qu'il conseille à la monarchie expirante, à la République naissante, à Napoléon triomphant; mais il entend bien qu'il faut armer pour mieux négocier, et il ne donne pas le nom de paix à tous ces arrangements boiteux qui laissent subsister tous les problèmes et toutes les difficultés. Il donnera de la paix la véritable définition quand il dira : « Qu'est-ce « qu'un traité de paix? Cest celui qui, réglant l’uni« versalité des objets en contestation, fait succéder « non seulement l'état de paix à l'état de guerre, mais « encore l'amitié à la haine'. »

devait durer que trois mois, se composait de Carnot, de Barras, de Letourneur, de Rewbell et de La Réveillère-Lépeaux. * Toutes nos sources sont indiquées à la table du présent volume.