Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée
— 42 — s « ainsi qu'il s’est pratiqué jusqu'à présent. » Cette disposition se trouve représentée dans les mêmes t
règlement du 15 mars 1799 (Art. 18, par Le règlement du 96 ventôse
crmes par le agraphe dernier). an 8, contemporain de la création de l’inspection aux revues, porte, art, 16: « Si Les “ inspecteurs jugent à propos de faire défiler les troupes « pour opérer une vérification plus exacte des compa« gnies, elles défileront par compagnies où par pelotons.» L'art. 98 du règlement du 25 germinal an 13 est ainst conçu : « Après la revue, la troupe défilera par compa« gnies et par pelotons, pour que le sous-inspecteur puisse « faire une vérification plus exacte des compagnies, »
II résulte évidemment, du texte même des ordonnances précilées, comme de leur esprit et de toutes les dispositions qu’elles renferment, 1° que le défiler des troupes devänt les commissaires et inspecteurs administratifs n’avait lieu que par le flanc, soit pär quatre, soit par lrois, suivant la formation en usage ; 2° que ce défiler n'avait d'autre objet qu'une plus exacte vérification des compagnies ; 3° qu'avant 1818, les inspetteurs administratifs ne s'étaient jamais attribué ouvertement ni officiellement le droit de faire parader devant eux les troupes soumises à leurs vérifications,
En effet, cette atiribution, jusqu'alors étrangère aux employés supérieurs de l'administration, se trouve écrite pour la première fois dans un réglement admiaistratif : C’est däns l’art. 318 du réglement provisoire sur la solde, en date du 2 février 1818, postérieur de peu de mois à la création de l'Intendance militaire; il contient la disposition suivante : |
« Après la revue, la troupe, ayant en tête l'état-major, “_ et commandée par le chef de corps, défilera devant le & sous-intendant par Compagnies et par pelotons, »
Mais l'ordonnance du 19 mars 1823, sur la méme ma-