Essai de bibliographie française sur les Serbes, Croates et Slovènes depuis le commencement de la guerre actuelle

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se compose des articles écrits au jour le jour dans le Journal des Débats pendant la crise européenne qui a abouti à la guerre. Ecrivain précis, observateur renseigné, qui par métier suit de près la politique étrangère depuis des années, l’auteur nous donne un travail qui mérite de retenir l'attention. »

« Le Correspondant ». 25 mats 1915. 1116 p.

Gauvin (Auguste). — L'Europe au jour le jour. Tome I. La crise bosniaque. 1908-1909. — Edition Bossard, 43, Paris. 1917. In-8°, vir-484 p. Saint-Amand (Cher). Imprimerie Bussière. — Prix : 7LT. 50:

« Cette annexion (de la Bosnie-Herzégovine) éxécuté en violation du traité de Berlin est, en effet, le premier acte de la tragédie ‘actuelle. C’est le premier coup porté à la charte des nations et à l'équilibre européen. En somme, les six mois dont M. Auguste Gauvin retrace l’histoire avec la clarté, la pénétration et l’auue qui le distinguent, sont la préface du grand conflit mondial. »

« La Revue hebdomadaire ». 28 juillet 1917:

« Ce commentaire quotidien des prodromes du grand cataclysme, rédigé par un observateur impartial et remarquablement averti, a une valeur historique capitale. »

« La Revue de Paris ». N° 22. 15 novembre 1917.

Gauvin (Auguste). — L'Europe avant la guerre. L'Europe en 1911. Après la crise marocaine. France et Allemagne. La question turque. La ligue balkanique. Autriche-Hongrie et Serbie. 2” Librairie Armand Colin, 103, boulevard Saint-Michel, Paris. Impr. Art. « Lux », 1317, boulevard Saint-Michel, Paris. In-8°, 300 p. Prix : 3 fr. 50. :

« Tout ce que l’auteur a écrit dans ce volume jusqu'à la page 255 concerne Îles événements politiques, diplomatiques et militaires antérieurs à la guerre actuelle. Pour achever son ensemble, M. A. Gauvin, directeur de la politique étrangère au Journal des Débats, a disséqué le Livre rouge austro-hongrois, en ce qui touche les faits ayant précédé, il est vrai, mais déterminé le cataclysme européen. Sa conclusion qui nous paraît des plus solides, ‘est que l’Autriche-Hongrie n’a nullement cherché, N la dernière heure, un accord pacifique. Perfide autant que brutal, cette puissance à été, en tout et. pour tout, la digne alliée, la complice résolue de l'Allemagne. » E.-A. Chapuis.

., Polybiblion ”. Partie littéraire. Maï-juin 1017. 221-222 P.

« On ne saurait avoir trop présentes à l'esprit ces constatations ct ces observations à l'époque critique de la guerre où nous sommes. »

« La Nouvelle Revite ». 1% août 1917: