Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

166 phient contre l'Affemblée , qui néanmoins a réfftà courageufement à tous les dégoûts dont a cherché à l’abreuver | & qui remet aujourd’hui faine & fauve, entre les mains de £es commettans, la chofe publique ; qui étoit en péril, lorfqu’on nous en fit dépofitaires.

Dès le vingt-neuf Odtobre, quelques jours feulement après l’abominable meurtre du Boulanger, cinq Diftrids réunis viennent enfemble à l'Hôtelde-Ville, nous déclarer qu'ils s'oppofent à la nomination des Officiers des nouvelles Compagnies créées pour remplacer culles des Grenadiers ; qué cette nomination ne peut être faite que par les Diftriéts ; & qu'ils y procéderont chacun ‘dans leur fein.

D'autres Diftrids proteftent contre la création du Corps des Chafleurs.

Le diftri& de S.-Germain des Prés vient aninoncer qu'il eft dans la volonté de ne jamais regarder comme loi de la Municipalité, qe ce qui aura ét arrêté par la pluralité des Diftris.

Un autre (x) fait à fes Députés à l'Hôtel. deVille des imjonio s , leur prefcrit une formule de ferment, révoque fes Députés qui ne veulent pas s'aflujertir À certe formule, & gütre, pour ainfi dire, en état de guerre avec l’Affemblée. IL étoit impoflible que nous ne défendifions pas avec force les droits de la Commune, que nous

(1) Le Difiri& des Cordeliers,