Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

155 efprits. Nous apprenons que l'Afflemblée-Nario* nale a décrêté qu'elle cnverroit , dans toures les provinces, le Pacte-fédérarif des provinces d’Anjou & de Bretagne; de ce Pate, le premier de tous , dans lequel les Bretons & les Angevins , déclarent folemnellement, qu'ils ne font plus 73 ANSEVINS 3 ni Bretons , mais François, & citoyens du même Empire. Rien ne nous paroît plus grand , plus néceffaire que ces auguftes alliances des amis de l4 Conftitution , dans un moment où deux partis contraires font, pour ainfi-dire, en préfence l’un de l'autre, & fe difputenr avec ardeur ; lun l'empire de la liberté, & l’autre, celui de la fervitude. Nous-nous hâtons de foufcrire à ce Pacte-fédératif; nous l’envoyons à toutes les Sections de cetre Capitale; nous les invitons à accéder à notre adhéfion ; nous leur déclarons que leur vœu fera cranfinis aux deux Provinces confédérées ; &, lorfque les Députés de Bretagne & d'Anjou, qui avoient fair à l’Aflemblée- Nationale l'hommage de leur Pacte-fédératif ; viennent également nous l'offrir , ils voient déjà que notre adhéfion a précédé leur démarche, & apperçoivent à l'avance, dans les paroles que leur adrefle le Préfident (1), au nom de l’Aflemblée , le Pacte général qui vient d’être juré avec tant de folemnité fous nos yeux ; Nous avons adhéré , leur dit-il, à vosre Païte-

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(1) M, Vermeil,