Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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de nous; tandis qu’il préfidoit fouvenr quelques-unes de ces aflemblées, qui, rivales de la nôtre , s’étoient élevées dans certe Capitale. Son nom néanmoins étoit toujours appolé , à titre d'honneur , au bas de nos délibérations & de nos procès-verbaux ; lui-même l'avoit défiré , l'avoir demandé ; & cet ufage introduit, depuis le commencement de notre exiftence , n’avoit jamais été interrompu. Il feroit difficile de peindre quel fut notre étonnement, lorfque nous apprîimes que , dans une lettre aux Diftriéts , il fe plaignoit de cet ufage. Notre démarche alors fut fimple & loyale ; nous lui envoyames une députation , pour lui repréfenter les motifs qui nous avoient dérerminés à placer conftamment fon nom au bas de tous les actes qui émanoient de l’Afflemblée ; nous interrogeames fon vœu aëtuel ; il n'éroir plus le même que celui qu’il nous avoit d’abord manifefté ; & auflitôt nous arrérames , que déformais fon nom. ne feroir plus appofé à titre d'honneur au bas de nos procès-verbaux & de nos arrêtés. Mais fa lettre aux Diftrics avoir donné contre nous des impreffions défavorables. Pilufieurs même s’éroient oubliés jufqu’au point d’accufer leurs Repréfentans d'avoir commis un faux ; il étoit de notre devoir de donner la plus éclatante publicité aux faits ; & nous fimes afficher l’arrèté | dans lequel nous déférions au vœu actuel de M. le Maire, après avoir expliqué les motifs de notre conduite,