Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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C’eft par l’impulfon du même fentiment que l'Aflemblée à roujous été afiligée de la défanion qui a régné fi long temps entrelle & fon Chef, & qu’elle a fai toutes. les occafñons de le rappeller ielle (1). I étoir dificile, en effet, que la chofe publique ne fouffrit pas d’une femblable déforganifation; parce que le défaut d'accord entre des hommes, qui devroient avoir une tendance uniforme au bien général, nuit effentiellement à leut force mutuelle, & fait appercevoir fouvent dans leurs travaux refpe@ifs, une contrariété, dont le moindre effer cft de compromertre le pouvoir, & d'altérer la confiance. . L’Affemblée s’efforça, par fon zèle & fa prudence , de faire difparoïtre où d'affoiblir ces funeftes inconveniens. Elle continua à s'occuper des objets dont elle avoit été fpécialement chargée par fes commettans ; enrendit les comptes du Lieurenant-de-Maire au département des Hôpitaux (2), du Licutenant-de-Mairè au département des

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© (x) Encore , le 8 Juillet , lorfqu'une députation de MM. les Eleeurs, vint prie l'Aflemblée d’afifter au Te Deum qu'ils faifoient célébrer le 14, l'Affemblée arrèta de faire part de cette invitation à M. le Maire, & chargea fon Préfident de lui écrire , qu'il ne manqueroit rien à la fatisfaction des Repréfentans dela Commune, s'ils avoient, ce jour-là, le plaifir de le voir à leur tête,

(2) 19 Avril & 6 Mai.