Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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ñoit , parce qu'il n’y étoit queftion, en général ; que des conftruétions ou dès réformes à faire pout l’embeliflement de la Capitale ou l'utilité publique; & qu'il s’agiffoit moins de connoître ce qui éroit à faire que ce qui étoit fair. Ce qu'il falloit connoître, en un mot, & ce qui devoir être l’objet du compte, c'étoit les depenfes qui avoient êté faites, & les motifs de ces dépenfes. L’Affemblée crüt donc devoir exiger un nouveau compte; & elle nomma des Comnuflaires (1) pour concerter avec le Lieurenant-de-Maire de ce département , la forme qu’il étoit convenable de lui donner. Ete ne l’a pas encore reçu.

Outre les pa des dépattemens, il y en avoit d’autres qu'il étoit du devoir de l’Affemblée de recevoir & d'examiner.

Le 4 Mars, elle récur le compte des Volontaires, de là Bazoche , qui lui fût préfenté par l’organe de lun des Adminiftrareurs (2); & elle arrêta, non-feulement de confacrer , par fa délibérarion ,

’érendue des fervices rendus à là Commune par

(x) M. Farcor, l'un des foixante Adminiftrateurs , fut Jun de ces Comamiffaires. Il fe chargea du rapport, dans lequel il eft remonté aux grands principes fur la forme de comptabilité en général, & en particulier fur celle qui convient à un peuple libre. Cet ouvrage merite d’étre confulré gar les hommes qui fe vouenr à l'Adminiftration ; & l'Aflemblée a voulu qu'il fût imprimé.

£2) M. Pitra.