Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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créancier (1); & pour remplir, dans route fon érendue, la mifion qui lui avoit été confiée , pout

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(1) L'Affemblée des ceat quatre-vingts avoit déclaré, par un arrêté du 3 Septembre, qu'il réfultoit da compte rendu par MM. Etienne de la Riviere & Coquelin, Commiffaires de la Commune à la Halle, dans les premiers tems de la Révolution ,. qu'ils étoient enavance de 4,852 liv.

14 f. 7 d. Le 29 Septembre, M. Coquelin s'étant préfenté

à l'Affemblée des sroïs-cens , pour réclamer cette avance, au de l'arrêté du compte de la Haïle , l'Affemblée crût devoir ordonner que Île compte feroit examiné & vérifié de nouveau , & elle nomma pour Commiflaires" MM. Marchais, Briére de Surgy, Quatremerc de Quincy & Lourdet de Santerre. Un premier rapportaa été fait par M: Marchaïs, le 16 Mars; mais l’objet de ce rapport étoit moins de préfenter un réfultat certain & dé ffinitif, que la fituation apparente des Comptables ; afn d'obtenir tous les renfeignemens & toutes les piéces n{ceflaires. Le fecond rapport a été fait par M. Briére de Suigy, quia montré, dans cette affaire, un grand talent de difcufion, & qui, après avoir prouvé , de la manière la plus claire, la compétence de l'Affemblée , à qui il éroit impoffible de contefter.le droit de revoir un compte, qui n'eft jamais arrêté que fauferreur de calcul, omiflion , faux ou double emploi, a démontré avec autant de clarté, & le titre de Comptables, qui appartenoir à MM. Etienne de la Riviére & Coquelin, & les vices du compte. D'après le rapport, & fur les conclufons de M. Briére de Surgy, lAfflemblée a arrêté, le 6 Juillec, qu’aulieu d’une avance de 4,852 liv. 14 € 7 di Pare “due par la Commune aux Comptables, par l'arrêté dy 3 Septembre 1789, «il en réfulte, au contraire , un débet # clair de 1,755 liv. 148 2 d. que MM. Etienne & Coz