Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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On! a répété fouvent que ; depuis long-tems , nos Aflemblées éroient inutiles. — Maïs eft-ce que lon croit que nous n'avions eu d'autre mifion que d'aller expofer nos jonrs au milieu des glaives, dans le tems des féditions & de la famine ?

ER - ce qu'il n'étoit pas urile d’afstrer la liberté de confcience dans les hôpitaux, dy réformer les abus qui sy étoient introduits, de recomimander à l'Adtminiftration d’y rendre la condition des pauvres plus douce: & plus heu-

-reufe (1)? <<< ”» autour! de vous, cette milice généreufe siqui devoir être » le rempart de la Conftitutiori & dela Liberté s'évanouira » comme ces méthéores,. qui [e livrent des combats dans » les airs, & difparciflent au même änffant ».

(1) M. Coufin, de l’Académie des Sciences , Profeffeur au Collése Royal, & l'un dés Reptéféntans de la Commune’, a fait un Mémoire excellent où ildéveloppe, avec une grande force & une profonde fenfibilié:, és maux de toute efpéce qui afligent l'hôpital de la Salpéixière, & les moyens d'y remédier. C'eft ce Mémoire, lu le 20 Juillet à l'Affemblée , qui a déterminé l'Arrêté par lequel elle a nommé trois Cominiflaires , auxquels le ProcureurSyndic feroit adjoint, à l'effet de rechercher avec foin, conjointement avec le Département des Hôpitaux , toutes Les améliorations dont lé régime de “Hôpital eft fufceprible, & de propojer enfuite un pro’et de Réglement, fous le double rapport de Pintérêt général de la Maïlon & de elui des pauyres en particulier.

Le zéle éclairé de M. Coufin ne s'eft pas borné à la eompofñtion du Mémoire dont nous venons de parler: