Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

107 délicateffe jufqu'à s'interdire, par un Arrèré formel, la faculté d’en folliciter aucune en faveur de ceux même qui lui paroïtroient les plus dignes de fon intérèr (1). — Elle s’eft fait un devoir de maintenir, dans leurs potes , les hommes eftimables , qui, fous l’ancien régime , avoient mérité la confiance publique, & qui, fous le régne de la liberté , devoient la mériter encore , parce qu'il eft du caractère des véritables hommes de bien d’avoir une conduite entiérement indépendante des événemens & des révolutions (2). Elle a voulu que tous les Membres qui lui appattenoient euffenr une ame libre & franche, dont aucune crconfance, aucun intérêt ne puflent modérer l’effor ; elle a décidé, en conféquence , qu'un Repréfentant de la Commune ne pourroit occuper aucune place lucrative dans l'Adminiftration (3); & ellea éviré par-lài tous les repro-

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(x) Le-13 O&obre, l'Afemblée a arrêté qu’elle s'abfliendroit de toute folliciration pour les places à la pré fentation de M. le Commandant-Général.

(2) Le 23 Otobre 1789, l'Affemblée a commis provifoirement MM. Veytard & de Villeneuve, l'un ax fondions de Greffier-en-Chef, & l'autre à celles de Tréforier, dont il étoient déja pourvus.

(3) Be 25 Juillet. 1790, l'Aflemblée , ayant appris que deux de fes Membres avoient accepté des_ places à appoinremens dépendantes de J'adminiftration, arrèta que toure place avec appointement , dans J'Adminiftration , éroit incompatible avec celle de Repréfentant de Ia Commune. |