Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité
CES
de motions que dans les foixante affemblées de Diftrits ouvertes au zèle de tous les Citoyens. _— Ellé ordonne que tous les ouvriers qui travailloient dans les atteliers établis autour d'R CS piale, & dont le nombre éxceffif étoit pour . elle uñ fujer perpétuel d’alarmes , feront renvoyés" dans leurs Provinces & dans leurs Diftrids ref pedtifs. — Elle fait les plus fortes défenfes de portés l'uniforme d’un Réoiument auquel on n'appaïtient' pas. — Elle arrête qu'il ne fera plus recu dans Ra Garde-Nationale aucun des foldats qui S'y préfenteront ; inftruite même que deux-cents cinquante environ fe rendent dans la Capi tale, elle! envoyé deux de fes Membres (1 )à leur rencontre pour les arrêter, les retenir dans le lieu où ils les trouveront, pourvoir à leur fubfiftance ,. & les renvoyer à leurs divers Réginents , en paya ant les frays de'leur retour. Mais , voulant concilier la juftice avec la prudence, elle établit la différence qui doit exifter entre les foldats qui ont quitté leurs Drapeaux avant la lettre d’emniftie écrite par le Roi, & ceux qui les ont quittés depuis ; ; voir dans les uns des Patriores qu’elle doit récueillir , dans les autres des infubordonnés qui En dE la caufe de la Liberté; & mon1 treau Pattiorifme des égards qu'elle relule à
Pinfubordination. pe
(1) MM. Dières, Confeiller à la Cour des Aides, & Paie, B 3