Garat 1762-1823

16% GARAT.

improvisant sur un motif de trois notes, sans se répéter, sans s’écarter de son sujet et sans cesser de charmer ses auditeurs. Il composa de nombreux morceaux de musique religieuse et même certains canons sur des airs bachiques, ce qui n’a rien d'étonnant, car, fervent adepte de la dive bouteille, il soutenait avec une profonde conviction qu'un homme qui ne savait pas boire ne saurait être un bon musicien. Aussi était-il un des plus fidèles habitués du Chaudron, cabaret situé place du Vieux-Marché, pour lequel il avait composé la musique d'une chanson à boire dont voici le premier couplet et le refrain :

Où trouver en effet,

Un pareil cabaret

Là, près du robinet

Le jeu du caniquet (?)

Le trio des Guérins (?)

Et les canons de Broche,

Chantés par les gamins. Double croche.

Il faut que dans cent ans, quand on boira bouteille, On parle du Chaudron (bis) comme d'une merveille.

Le sens de ces vers est peut-être un peu obscur

aujourd'hui, toujours est-il qu'à l'époque où ils