Garat 1762-1823
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second, se fit prêtre, fut professeur au Collège de Guyenne et en même temps avocat au Parlement de Bordeaux comme son frère aîné: Dominique-Joseph Garat, le troisième, né le 8 septembre 1749, fut membre de l'Assemblée constituante, ministre de la Justice sous la Convenüon, plus tard membre de l'Institut, sénateur et comte de l'Empire; enfin, le quatrième et dernier, Léon Garat, resta au pays natal.
Des deux filles qui se suivaient et se trouvaient les troisième et quatrième enfants de la famille, la première, Théodore, se fit religieuse et devint supérieure du couvent de la Visitation de Bayonne, où elle fut remarquée pour sa beauté non moins que pour son intelligence; la seconde, Manuela, épousa un M. Herembourg.
Les destinées des enfants de Pierre de Garat montrèrent bien que cette petite bourgeoisie dont ils sortaient pouvait aspirer à tout. Deux ou trois générations avaient suffi pour affiner leur origine rurale et pour élever cette famille de paysans jusqu'aux professions libérales. Le cas n’était pas rare dans l'ancienne France, quoique l'on en
veuille dire aujourd'hui, et, à part « les ambassades