Garat 1762-1823

GARAT. 219

Garat, se soit trompée dans cetie circonstance.

Mais revenons aux compositeurs dont il interprétait les œuvres. Pour d’Alvimare ‘, l’auteur du Jeune troubadour qui chante et fait la guerre; de Prét à partir pour la terre africaine et de tant d'autres mélodies fines, délicates el naïves, il ne fut musicien que par occasion, un peu comme Garat. Né à Dreux en 1710, appartenant à une famille distinguée et dans l’aisance, il n’apprit la musique que pour son plaisir. Ruiné par la Révolution, il fut obligé de demander des moyens d'existence à son talent. Très habile joueur de harpe, il fut nommé harpiste à l'Opéra et donna. même des lecons de cet instrument à l’impératrice Joséphine. Rentré en possession de ses biens à la fin de l'Empire, il donna sa démission de ses différentes places, abandonna complètement son art, et se retira dans sa ville natale où il vivait encore en 1837, ne voulant sous aucun prétexte entendre parler de son ancienne carrière musicale.

Martini, de son vrai nom Jean-Paul-Egide t. LIL, p. 42, ouv. cit.). — « Garat avait une main estropiée », (Ibid, t. HI, p- 195).

1. Fétis, Biographie générale des musiciens, ouv. cit. 2. Id., Ibid.