Garat 1762-1823
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âgée, elle fit une chute et, gravement blessée, elle fut transportée à la maison de santé Dubois. Pendant qu'on la soignait dans cet établissement hospitalier, ayant conservé les idées antireligieuses de mode dans sa jeunesse, elle mit à la porte de sa chambre l’aumônier de la maison qui était venu lui faire une visite. Remise tant bien que mal de son accident, l'esprit sans doute affaibli par l’âge, elle alla vivre avec un des infirmiers qui l'avaient soignée, dans un petit logement d'une rue retirée dans lequel personne, ni parents, ni amis ‘, ne purent avoir accès et où elle mourut, peu de temps après, en 1882.
Le second enfant de madame de Bellegarde et de Garat était un garçon qui ajouta au nom de son père celui de Chénoiïse, titre appartenant à la famille de Bellegarde. C’est sous ce nom de Garat de Chénoïise qu'il fit partie des gardes du corps de Louis XVIIT et de Charles X. Il donna sa démission en 1830 et mourut, jeune encore, quelques années plus tard, en 18317.
Les dames de Bellegarde vécurent dans l'inti-
1. M. Jubinal entre autres essaya alors de parvenir jusqu’à madame Soubiron, sans pouvoir y arriver.