Garat 1762-1823
GARAT. 49
pagnol Mendez’, qui la visita une dizaine d'années plus tôt, en 1766, « de hautes et belles maisons de pierre, garnies de jolis balcons de fer saillants dans la rue, avec des fenêtres, avec des contrevents de bois couleur de briques »; nombre de rues étaient et sont encore bordées d’arcades sous lesquelles s’ouvraient de nombreux magasins. Tout était fait pour captiver notre adolescent dans cette gracieuse cité où, la noblesse étant absente, la bourgeoisie gaie et bruyante tenait le haut du pavé. Les distractions y étaient nombreuses, la promenade en honneur. Les glacis des fortifications, les allées de Madame-de-Boufflers, sur les rives de l’Adour, les allées de Paulmy, sur les rives de la Nive, les allées Marines, après la jonction des deux rivières, offraient de charmants points de vue et la facilité d'aller les aprèsmidi d'été respirer sous leurs frais ombrages. C'était le moment de la grande vogue du cacolet?.
Cet étrange moyen de locomotion consistait en
1. Memoria sobre la vida, escritos y viajes de Enrique Flores, publicada por la real Academia de Historia de Madrid.
2. E. Ducéré, La bourgeoisie bayonnaise sous l’ancien régime (Bullelin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau), P. 220, ouv. cité.
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