Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

DE FRANCE, 489

Levasseur (R.), député de la Sarthe, voia la mort de Louis XVI. il s’opposa à ce que l’on échangeât les princes de Einage et quelques officiers autrichiens contre les commissaires livrés par Dumouriez, « parce que, dit-il, les rois « eux-mêmes ne pourraient être échangés contre des mem« bres de la Convention nationale. »

Levis (A.-J.), député du département du Gard, parla en ces Lermes le jour du jugement de Louis XVI : « J'étais « ici, au corps législatif, lorsqu'on assassinait le peuple au « nom de Louis. Pai pris Pengagement de le venger. Je & vote pour la mort. »

Livox (B.-F.), député de la Corrèze , vota la mort de Louis XVI, et se brüla la cervelle.

Lixoer (R.-T.), prêtre, député de l'Eure, abjura et vota la mort de Louis XVI.

Liver (J.-B.-R.), connu sous le nom de Robert-Lindet, député de Eure , fit, le 10 décembre 1792, au nom de la commission des vingi-un , le rapport sur les griefs imputés à Louis XVI, et vota ensuite la mort de ce prince.

LoBinues , député de l'Aveyron, vola la détention et l'exil de Louis XVI.

Lorriciaz, député des Deux-Sèvres, vota la détention de Louis XYI, et « sa déportation à la paix. »

Loisau (J.-F.), député d'Eure-ei-Loir, vota pour la mort de Louis XVI, et pour la prompie exécution du jugement. Loisez (P.), député de l'Aisne. Le jour du jugement de Louis XVI, il dit : « Je vote pour la mort, avec sursis jus« qu’à l’acceptalion par le peuple de la nouvelle constitution.

Lowsaro-Lacnaux, protestant, ancien tailleur, député du Loiret, vola la mort de Louis XVI; ilse déclara le protecteur des maratistes. À l’occasion du pillage à Orléans, ville où il était maire, on lentendit s'écrier , «que le peuple « avait de justes vengeances à exercer, ct que lorsqu'il se€ rait satisfait, il S'apaiserait de lui-même, »

- 41°