Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

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décret sur les suspects ; l’organisation du tribunal révolutionnaire fut son œuvre. Merlin fit aussi révoquer une loi de 4791, portant « qu’en cas de partage des voix , dans les tri« bunaux criminels, l'avis le plus doux Pemporterait. »

Menu (A.), député de la Moselle, aceusa Louis XVI « d’avoir voulu verser à flots le sang du peuple, » et demanda « que lui et ses partisans portassent leurs têtes sur l’écha« faud. » Il s’écria : « Que le seul reproche qu’il eûL à se « faire était de n’avoir pas poignardé Louis XVI le 40 août. » Il était en mission à Mayence, et envoya son vote par écrit en ces termes, lors du jugement du roi : « Je vote la mort « du tyran. »

MerzinoT, député de l'Ain, vota la more de Louis XVI; bien qu’il n’eût point de fixité dans ses opinions, il fic le mal, jamais le bien.

Meyer (J.-B.), député du Tarn, vota la mort de Louis XVI, et garda le silence.

Meynanp (F.), député de la Dordogne, vota « la détention « de Louis XVI, sauf à prendre, à la paix, les mesures « qu'exigeraient les circonstances. »

Micuaun (J.-B.), député da Doubs, vota en ces termes : € Un tyran n’est à mes yeux qu’un monstre. Louis à attenté « à la sûreté générale de l’État ; qu'il périsse sous le glaive de « La loi. »

MicueL, député de la Meurthe, vota la réclusion de Louis XVI et son bannissement.

Micuez, député du Morbihan, vota « la détention de « Louis, ct sa déportation dès que la sûreté publique le per« mettrait. »

Micuer, député de Rhône-et-Loire, vota la détention perpétueile de Louis XVI.

Miaup , député da Cantal, vota en ces termes : « Louis « ne peut expier ses forfaits que sur l’échafaud. Je condamne « Louis à la mort. Je demande qu’il la subisse dans les « vingt-quatre heures. » I disait à la tribune : « Il faut «que la France lance sur des vaisseaux la tourbe impure