Histoire du blocus hermétique de la Suisse, pour faire suite à l'histoire du blocus continental : lettre à Lord Parmerston...

44 point, Milord, la misérable controverse relative à l'espiorr A. Conseil, qui a rallumé le procès. Cette triomphante réfutation en est la véritable cause. Là est le Manet altà mente repostum.

Le due de Montebello aurait été fondé à Pappeler un langage sans exemple, s'il n’avait oublié que ce langage répondait à des procédés sans parallèles.

Comme cette réponse du 29 août se trouvera in extenso, ci-après, je me bornerai à en extraire le passage qui a été le moins observé, quoiqu'il eût mérité de l'être, en ceci que les législateurs suisses y ont introduit une solennelle protestation contre toute inférence qu’on essaierait detirer de leur Conclusum, comme ayant abdiqué ou seulement compromis leur héritage de gloire, le droit d’asile.

« La Suisse est jalouse de conserver ses droits, le « droit de l’hospitalité. Le sol de ses Cantons a été de « tout temps une éerre hospitalière... La police suisse «ne descendra jamais dans les consciences pour y « surpendre des intentions. Ses tribunaux ne puniront «jamais des ESPÉRANCES.»

Paroles admirables, en ce qu’elles ont nettement posé et défini le vrai principe du droit envers les réfugiés politiques, principe que les petits Etats ne sauraient trop reproduire et proclamer, parce que le droit international est leur palladium. C’est même à eux à lui élever un sanctuaire. « Les tribunaux suisses ne puniront jamais des espérances |»

Telle est la charte, sous les auspices de laquelle les réfugiés politiques peuvent compter désormais sur l’hospitalité de la Suisse.

J’arrive enfin, Milord, à la réplique de l’ambassade française , et ne sais en vérité comment l’aborder. Relisez