Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire

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rédiger en dernier lieu. Sans doute avait-on l'espérance qu'un Synode national donnerait au tout les sanctions indispensables.

On ne fut pas sans entrer dans certains détails ; ainsi Genève et Paris furent chargés conjointement du soins d'améliorer le chant, la musique et la poésie sacrée. Mais c’est bien un signe des temps que de voir deux des principales églises chargées de ces sujets de second ordre, alors que tant d’autres plus vitaux sembleraient devoir s'imposer. ]l y a certainement de l'impuissance dans ces efforts vers un avenir meilleur. Aussi lorsque la séparation se fut produite, les projets en restèrent là; la difficulté des communications, la dureté des temps et l’apathie générale toujours grandissante, empêchèrent d'aboutir à quoique ce soit1,

Cependant on réussit à organiser à Paris un bureau de correspondance destiné à unir

les différentes églises, et nous avons vu que

! Cf. Puaux. D. Encontre. Rev. Chrét. 1877, p- 425, d’après un « Résumé de la conférence qui eut lieu entre les pasteurs présidents de Consistoire, à Paris, depuis le T frimaire an X jusqu’au 30 inclus.» Archives du consistoire de Paris.