Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire

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contenu dans les églises du Midi. L'attaque

ganise, et un unanime mouvement

de réprobation s'élève contre Gasc, dont on

’ alors s’or

demande la démission à grands cris, et parfois d’une manière très vive. Si certains sont surtout conduits par l'attachement à la foi traditionnelle, les motifs de quelques-uns ne sont peut-être pas aussi désintéressés. Il y avait eu beaucoup de candidats aux chaires de Montauban : Gase éloigné, c’est une chance nouvelle d'obtenir la place!

Quoiqu'il en soit, le consistoire de Montpellier s'adresse à Frossard, qui répond que Gasc s'était engagé à s'abstenir de faire valoir sa théorie de préférence à celle des trinitaires orthodoxes. L'agitation était trop vive pour qu'une promesse aussi vague puisse amener quelque apaisement.

D. Encontre, le 29 novembre 1812, adresse à Gasc une lettre restée célèbre, rappelant à | celui-ci qu'il s’est engagé à enseigner non ses vues propres, mais celles de l'Eglise dont il est le commettant. Répondant à une demande de démission émanée du consistoire de Nimes, Gasc déclare s'en remettre au gouvernement qui seul l’a nommé et seul a le droit de lui