Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
LES DISCOURS DE DANTON 37
l’ennemi ». Il faut, de toute évidence imprimer « station »; c’est le mot du temps : Dumouriez, en ne lâchant pas sa position de Sainte-Menehould, a arrêté, cloué l'ennemi, et, comme il disait lui-même, l’a tenu en panne.
P. 282. De même «évacuements » vaut mieux qu'événements. C’est encore un mot du temps. Danton fait allusion à l'évacuation d’Aix-la-Chapelle, du pays de Maestricht et de Liège.
P. 294. Beurnonville était un plébéien, fils d’un charron, et il se nommait Pierre Riel et non Pierre de Riel. La démission qu’il donna, ne fut pas acceptée, comme croit M. Fribourg. Beurnonville fut, au contraire, réélu ministre de la guerre par 336 voix sur 530, et, lorsqu'il partit le 30 mars, il allait non pas « surveiller » Dumouriez, mais l'arrêter, et, comme ministre, détacher l’armée de son général.
P. 493. « Un nommé Peyron ». Il fallait dire qu'il était adjudant général et qu’il allait être bientôt général de brigade t.
P. 557. Rossignol n’est pas parti « avec Biron » en Vendée. Il voit Biron pour la première fois à Niort, dans la chambre où le général délibère avec les représentants, et la scène est inoubliable : Biron, debout, tient un fouet à la main et, tirant une clef de sa poche, la jette
1. Mieux valait donner une note à ce Peyron qu’à Lejeune, lequel à deux notes identiques (p. 473 et 513).