Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation
LA THERMORÉGULATION 23:
d'autant plus forte que la température ambiante ayant provoqué l'hyperthermie était plus élevée, PLaur et WizBRAND admettent que les valeurs trouvées après l’hyperthermie expriment le niveau du métabolisme de fond aux températures hyperthermisantes, masqué à ces températures par l'augmentation due à l’élévation de la température corporelle. Dès la disparition de l’hyperthermie c’est le nivéau du métabolisme propre à la température normale qui apparaîtrait. Or celui-ci est d'autant plus bas, au-dessous du métabolisme de base, que la température ambiante était plus élevée. D'où les auteurs pensent avoir donné une preuve indirecte de la seconde thermorégulation chimique. La figure 8 exprime leurs.
110
100
90
s
L» consommé
80 70 60 50 40
© o °
oO 10 20 30° 40° lp.
F1G. 8. — Abaissement du métabolisme de base consécutivement à l’hyperthermie (PLAur et WiLBRAND).
résultats et leur hypothèse. La courbe pleine a été obtenue expérimentalement, tandis que la ligne hachée l’a été en transportant les valeurs obtenues toutes à la neutralité thermique (n. t.), aux points correspondant à la température ambiante hyperthermisante à laquelle organisme a été exposé avant la mesure du métabolisme. L'hypothèse de PLaurT et WicsrAND peut être vraie, mais en se tenant aux faits il vaut mieux considérer le phénomène qu’ils ont étudié comme étant une réaction à l’hyperthermie, une sorte de dépression des échanges à la suite de leur exagération sous l’influence de la température élevée du corps, et de ne pas le confondre avec la seconde thermorégulation chimique, qu’on observe directement, sans l'apparition d'hyperthermie.
La diminution du métabolisme de base à la suite de l’hyperther-