L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs
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taque la liberté, tout républicain doit être sous les armes. Nous aussi, nous irons affronter les soldats des despotes ; nous aussi, nous leur ferons rendre les armes, non devent nos villes livrées, mais peut-être devant leurs capitales. » Peyssard ne connaissait pas Laffaille, Il le fit venir au centre de sa millerie et lui donna l’accolade fraternelle, tandis que ses camarades battaient des
mains et poussaient des cris de joie (1).
Un article du projet d'éducation présenté par Lakanal à la Convention portait que les élèves des écoles assisteraient aux fêtes nationales du canton et de la commune, et Robespierre, déclarant dans son rapport du 7 mai que le spectacle d’un grand peupleassemblé est le plus magnifique de tous les spectacles et proposant un système de fêtes qui éveillerait dans les âmes les senliments généreux, Robespierre réservait une place aux jeunes gens dans ces solennités : « Vous y serez, élèves de la patrie qui croissez pour étendre sa gloire et pour recueillir le fruit de nos travaux ! »
L'École de Mars devait donc figurer à la fête
(1) Moniteur des 18 juillet et 5 août.