L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs

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et d’un regard clignotant à travers ses besicles, leur parlant d’une voix aigre-douce (4).

La Convention savait aussi que Le Bas exerçait une grande influence sur les élèves. Le 24 juillet, aux Jacobins, Le Bas ne disait-il pas que l'esprit de l’École était excellent et qu’elle ne manifestait que des sentiments de courage et de vertu? « Le criminel Hanriot et le Catilina Robespierre, s’écriait Fréron, ont si bien concerté leurs mesures qu’ils ont nommé le traître Le Bas pour inspecter le camp des Sablons! »

Mais les membres du Comité, menacés par Robespierre, prirent d’énergiques dispositions de défense. Un de leurs premiers soins fut d'arrêter Bertèche et de le remplacer par un homme sur lequel ils comptaient, l’instructeur Chanez. Ce fut Barère qui rédigea la décision et la signa avec Prieur de la Côte-d'Or et Billaud-Varenne (2).

(4) Mais Langlois, qui nous fait ce portrait de Robespierre, a été trompé par sa mémoire : à l'entendre, il aurait vu le conventionnel lorsqu'il reçut son uniforme et Robespierre lui aurait fait donner un autre habit; le costume ne fut livré aux élèves qu'après le 9 Thermidor. (2) Paris, le neuf thermidor de l’an II de la République une ét indivisible.

Le Comité de salut public arrête que Bretèche (sic), général du camp des Sablons, sera sur-le-champ remplacé dans se