L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs

APRÈS LE Q THERMIDOR 181

Veau annonçait à la Convention, au nom du Comité des dépêches, que l’École de Mars, si digne d’inspirer l'intérêt et de fixer les regards de la nation, faisait germer au loin dans les jeunes cœurs l’émulation du patriotisme : une compagnie de jeunes gens de treize à dix-huit ans s'était formée à Ambronay, dans le département de lAin, sous le nom de compagnie de l’Espérance; la jeunesse de l’école de Conches, dans l’Eure, celle de Lussac-la-Patrie, dans la Haute-Vienne, assuraient la Convention qu’elles n'avaient d'autre désir que de défendre la patrie à l'exemple de Bara et de Viala (1).

Le 14 septembre, Peyssard ct Guyton de Morveau étaient remplacés par Moreau et Bouillerot. Moreau, député de Saône-et-Loire et le plus agissant des deux délégués du Comité, devait être sous le Coñsulat et l’Empire receveurgénéral de son département. Bouillerot ne joua jamais qu’un rôle effacé soit à la Convention,où il fut député de l'Eure, soit au Conseil des Anciens, où il représenta le Gers.

(1) Monileur des 5, 43, 21 août, 47 et 28 septembre; registre

d'ordres; récit de Langlois. at