L'école de village pendant la Révolution
INTRODUCTION. VII politique et sociale ; elle devint anti-chrétienne. Elle fut athée avec Marat, déiste avec Robespierre et La Reveillère-Lepaux. Le sentiment d’hoslilité, qui l’animait contre la religion, respire dans les décrets de la convention, qui ont pour but le développement de l'instruction primaire ; il en paralysa les effets, en soulevant les consciences, en blessant profondément les âmes. On n’arrache pas du jour au lendemain une foi religieuse enracinée dans le cœur des peuples depuis des siècles.
Ce fut la première erreur de la révolution en matière d'enseignement; la seconde consista à vouloir substituer d’une manière trop absolue l’intervention dominante de l'Etat aux influences naturelles de la famille et de la commune. Le contrôle et l'influence de l'Etat ont sans nul doute leur efficacité légitime, mais à la condition d’être contenus dans de justes limites. Ces limites, la convention les dépassa, et si elle les respecta parfois, elle n’en ouvrit pas moins par ses doctrines une voie funeste à ceux qui devaient être un jour tentés de s’en inspirer.
L'école de village subit particulièrement les at-
teintes des décrets de la convention. L” écok ane VIREe avait conservé, ne encore que Dee