L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
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VI AVANT-PROPOS
Il n’en resterien, — MM. Gustave Bord, G. Lenôtre, Frédéric Masson, G. M. (du Journal des Débats), H. Monin, Georges Montorgueil, de Reiset, et autres, l'ont déjà, sur un très grand nombre de points, viclorieusement établi, et il va sans dire que je n’ai eu souvent qu à renvoyer à leurs récents travaux. Leur érudition triompherait sans peine de tout échafaudage analogue. Et — je le répète — j'entends seulement démontrer ici par un exemple que l'édifice naundorffiste le plus pompeux et le plus officiel tombe en poussière dès que la critique y touche.
Naundorff, sans doute, s'appelait Xarl-Benjamin Werc, et non Louis XVII : M. G. M., en le prouvant méthodiquement dans le Journal des Débats du 25 mars 1911, a fait faire peau neuve à la question. Mais si cette découverte suffit aux esprits sérieux, si ce coup de massue a brisé pour eux toutes les têtes de l'hydrenaundorffiste, le passé nous apprend que, pour les fanatiques et les illuminés, ce monstre a la vie dure. Nous
avons donc voulu, en commentant pied à pied