L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
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16 CONSIDÉRATIONS HISTORIQUES autorités légales de trois pays civilisés (a), l'Angleterre, la Hollande et la France (3).
M. Daudet ne paraît connaître ni Gruau de la Barre, ni Crémieux, ni Jules Favre, ni OitoFriedrichs, ni Foulon de Vaulx (Henri Provins), ni Lanne, ni toute la pléiade d’historiens qui ont éclairé la question par leurs savants travaux, puisqu'il ne les réfute jamais (4).
Il en est encore à Eckard (5), écrivain courtisan du temps de la Restauration, et à Beauchesne qui a écrit sur la prétendue mort de Louis XVIT au Temple un roman fort attendrissant, mais controuvé dans toutes ses allégations (6).
(a) Pièces justificatives citées plus loin.
3. Le tribunal de Maëstricht n’a pas Le pouvoir de rectifier les arrêts français. — Les actes rédigés en Angleterre et en Hollande l'ont été sur simples déclarations. — Enfin, c’est une erreur matérielle de dire que « toutes » les autorités légalesde France ont « rendu » aux Naundorff un nom qu'ilsn'ont jamais eu.
4. De quel droit accuser M. Ernest Daudet de cette ignorance ? Quels « historiens », d'ailleurs, que ceux-ci! Et que peuvent-ils bien peser, auprès de Thiers, Mignet, Taine, Chantelauze, Aulard, Tourneux, la Sicotière, Bégis, etc., etc. !
5. Rien ne le prouve.
6. Certes, Beauchesne n’est pas « controuvé dans