L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes
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ANNEXES 259
écrite dans les instants qui précédèrent sa fin, pouvait être due à un affaiblissement bien explicable de sa pensée. Finalement, je brisai le vase. Je ne fus en réalité nullement surpris de voir tomber du vase un disque de métal à quatre angles, en un métal blanc pareil à de l’argent, sur lequel étaient gravés des figures étranges et des signes qui ne ressemblaient à aucune sorte que j’eusse jamais vue d’hiéroglyphes ou d'écriture. Ils se trouvaient du côté avers de la monnaie. Du côté revers était gravé en ancienne écriture phénicienne « venu du temple aux murailles transparentes.» Comment la pièce de métal était-elle entrée dans le vase? Le col était trop étroit pour qu’on ait pu la faire entrer par le haut.
Si le vase venait de l’Atlantide, la monnaie devait en venir aussi. Mes recherches établirent que les lettres phéniciennes avaient été gravées après coup, c’est-à-dire après l'impression des figures existant sur l’avers du disque. Comment cela put-il se faire? Je n’en sais rien.
En plus de cela je trouvai aussi dans la collection les autres pièces importantes qui, selon les notes de mon grand-père, devaient venir aussi de l’Atlantide. Parmi ces pièces il y avait un anneau, du même singulier métal que la médaille. Il y avait là encore un éléphant d’aspect étrange, en os pétrifié, un vase évidemment archaïque et encore d’autres objets que je ne peux pas énumérer pour le moment. De plus il y avait encore l’esquisse de la carte dont le navigateur égyptien s'était aidé pour chercher l’Atlantide. Sur les autres objets je ne peux rien dire, selon les ordres de mon grand-père. Le vase à la chouette, le vase archaïque, le vase de bronze et l’anneau portent l’inscription phénicienne. Elle manque sur l'éléphant et sur les monnaies. Je partis d’abord pour l'Egypte et commençai des fouilles tout autour des ruines de Saïs. Je travaillai longtemps sans résultat. Mais, un jour, je fis la connaissance d’un chasseur égyptien qui me montra une collection d’anciennes monnaies qu'il avait trouvées dans le tombeau d’un prêtre de la première dynastie. Qui pourra dire mon étonnement quand je découvris dans cette collection deux monnaies de la même sorte et de la même matière que les monnaies blanches du vase troyen! N’était-ce pas un progrès? J'avais, d’un côté, la monnaie du vase de Troie qui, si mon