L'Herzégovine : ouvrage accompagné d'une carte
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« tous leurs droits seigneuriaux sur les pay« Sans qui ne voulurent pas les imiter. Quant « aux marchands, habitants des villes, la « plupart Katharéniens, ils nese firent aucun « scrupule d'imiter l’apostasie des nobles ca« tholiques. Dès lors, il y eut en Bosnie une « majorité musulmane qui, nécessairement « hostile à l'Europe, n’inspira aucune dé« fiance aux sultans et obtint aisément de la « Porte la confirmation de tous ses privi« léges. »
Ces musulmans bosniaques qui, au fond, tenaient fort peu au Koran et dont le culte se rapprochait beaucoup plus du christianisme que de l’islamisme des Turcs, devinrent les véritables maitres du pays. Les principales villes des provinces serbes finirent par former des espèces de républiques qui avaient leur patriciat et auxquelles étaient admis tous les riches marchands et même les artisans, quand ils possédaient la somme d’argent requise par l'usage. Mais au-dessus de ces patriciats des villes, il s’éleva une noblesse militaire, formée de tous les begs et Kapelani des châteaux de la campagne. Ces Kapetanicommandaient à la classe intermédiaire des Spahis, espèce de cavaliers possé-