La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

— 1923 —

les Serbes, et pas le moindre incident de frontière ne s'est produit jusqu’au 11/30 juin, date à laquelle les Bulgares ont ldchement attaqué les Serbes et les Grecs, sur tout le front macédonien et avec toute leurs forces ! :

p) En fin de compte, pour bien prouver qu’ils voulaïient éviter toute rencontre armée, les Serbes ont immédiatement répondu à l’invitation de La Russie de démobiliser, en même temps que la Bulgarie et la Grèce, et de réduire leurs armées au quart de l'effectif total, dès que la paix serait conclue. Que s’est-1l passé entre temps? Au début, les Bulgares étaient absolument d'accord, mais dès que leur concentration fut achevée, ils se sont rétractés. Arrivé au pouvoir, M. Daneff a nié l'adhésion officielle de son Gouvernement à la démobilisation et a formulé les nouvelles conditions de la Bulgarie : à savoir que la Bulgarie consentait à la démobilisation à la seule condition que la Macédoine fût occupée en commun. Nous avons déjà vu ce que le Haut Commandement bulgare pensait et écrivait à ce sujet.

Il est inexact que cette dernière condition de la Bulgarie ait été conforme au traité, ainsi qu’on à essayé de le prouver plus tard, vu que la Bulgarie avait déjà accepté la proposition de démobilisation avant de l’avoir formulé, et que le Gouvernement russe avait rejeté cette demande du Gouvernement bulgare comme tout à fait déplacée.