La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques
te que son hégémonie eut équivalu à la destruction de l’Alliance.
M. Daneff, président du Conseil à la date du du 16/29 juin, au moment où fut donné l’ordre secret d'attaquer les Alliés, se défendant d’avoir eu connaissance de cet ordre fatal, a dit : « Les événements du 16/29 juin sont le résultat de celte équivoque dans notre politique intérieure et extérieure qui empoisonne depuis longtemps la vie de la Bulgarie ». Quelle place tient cette équivoque dans la politique extérieure bulgare? Elle joue un rôle plutôt dans les méthodes que dans les tendances. Les documents tirés du ministère des Affaires Étrangères bulgare et ceux qui émanent du Haut Commandement, dont nous citerons les textes le démontreront. M. Daneff ne peut se défendre, ainsi que nous le prouverons plus loin, de n’avoir pas suivi le courant d'opinions en faveur de la guerre contre la Serbie et la Grèce. Nous verrons d’ailleurs qu'il fut en quelque sorte le metteur en scène de ce mouvement. M. Iv.-Ev. Guéchoff, lui-même, qui a précédé M. Daneff au pouvoir, a eu l'intuition de tous les événements qui ontconduit l'Alliance balkanique à sa perte. Seulement il aeu la sagesse de se retirer à temps,