La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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quatre heures, sans une entente préalable et sans le consentement de l’autre Etat allié.

L’entente des deux parties contractantes, contenue dansun accord écrit, sera de même nécessaire pour que l’une d'elles puisse engager des négociations en vue de la paix, ou pour conclure un traité de paix. ; -

Art. 6.

Au cas où, la Bulgarie et la Grèce ayant mobilisé leurs forces armées ou étant entrées en campagne, la Grèce se verrait obligée de régler la question crétoise suivant les xœux des populations de l'ile et serait pour cela attaquée par la Turquie, la Bulgarie s'engage à se porter à son secours, conformément à l'article premier de la présente convention.

Art le

Les chefs d'état-major général des armées bulgare et grecque s'engagent mutuellement et pour des cas déterminés à se renseigner mutuellement sur leurs plans d'opérations en cas d'une guerre. Ils devront en outre faire connaître l’un à l’autre, tous les ans, tous les plans du fait de circonstances nouvelles.

Art. 8.

La présente convention deviendra obligatoire pour les deux parties contractantes sitôt après avoir été signée; elle demeurera en vigueur pendant toute la durée du traité d'alliance

défensive du 16 mai 1912, auquel elle est incorporée à titre de partie intégrante.

Fait à Sofia, un double exemplaire, le 22 septembre 4912,

I.-E. Guécxorr. Cénéral Frrcugrr. D. Panas. J.-P. MéraxAs, capitaine.