La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

te

er cieux sur ce fait que toute désorganisation rendrait l’armée inapte à l’action.

Il se peut que les opérations commencent très prochainement et, à cet effet, je vous propose, en votre qualité de chef, d'étudier la situation dans votre armée, ainsi que toutes les questions fondamentales, et. de me faire tenir le résultat de votre étude dans le plus bref délai. Peut-on compter sur le moral dans l'armée pour entreprendre une campagne el mener les opérations à bonne fin ?

Sofia, le 6/19 juin 4913. Ne 5410. : Signé : Lieutenant-général,

SAVOFF.

Malgré cette situation dans l’armée, le roi Ferdinand, d'accord avec M. Daneff, avait formellement décidé de rompre le plus tôt possible l’engasement qui le liait à l'empereur de Russie, grand Arbitre dans la question.

La manière dont il s’y prit accusait plus de brutalité que de sagacité politique et constituait une offense tangible envers l’empereur de Russie et son Gouvernement.

Quant à la situation et aux dispositions d'esprit qui régnaient dans le cabinet jde M. Danef, M. Rizoff, ministre de Bulgarie à Rome, s’en explique dans la revue bulgare Suobodno Mniémé : «Le cabinet Daneff, dit-il, était déjà désemparé, il n’y avait plus ni accord, ni solidarité sur la marche à suivre ».

Plus de vingt séances ont absorbé le Conseil en d'interminables et infructueuses délibérations. Les ministres appartenant au parti nationaliste (de