La crise balkanique (1912-1913)
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qui produisait ses effets; quand les Macédoniens demandaient à l'Europe de vivre sous la tutelle effec-
tive des Puissances, tout en restant sujets ottomans,
ne semble-t-il pas entendre comme un écho des pré-
dications autrichiennes ?
En Albanie de même, nous avons montré l'œuvre confiée aux Albanais chrétiens catholiques, les Mirdites — qui prêchent le point de vue autrichien. Partout dans les Balkans, au commencement de ce siècle se dessinaient, tortueuses et insinuantes, les manœuyres autrichiennes; jouant de la force, de la ruse, employant partout l’argent cette u/tima ratio devant laquelle rarement une conscience balkanique sait résister; se serraient, se pressaient, les filets et les mailles de cette grande entreprise politique : la marche vers l'est.
Si je peux me résumer il me semble que trois grandes idées dominent cette politique :
Suprématie dans lä mer Adriatique.
Maintien de la discorde entre Etats Balkaniques, afin d'empêcher toute confédération entre ces puissances. En troisième lieu maintien et développement des débouchés économiques profitables à la production
manufacturière germanique.