"La Guzla" de Prosper Mérimee : les origines du livre - ses sources sa fortune : étude d'histoire romantique : thèse pour le doctorat d'Université

NOTE SUR LA TRANSCRIPTION DES NOMS SLAVES

Nous avons adopté les règles suivantes pour la transcription des noms et des mots slaves : 1’ Pour les Slaves qui se servent de l’alphabet romain, nous avons conservé l’orthographe originale ; 2° Pour ceux dont l’écriture est cyrillique, nous avons composé des transcriptions phonétiques françaises qui se rapprochent le plus possible de la prononciation du peuple auquel ces mots appartiennent; sauf dans le cas où il s’agit, soit de noms déjà orthographiés par ceux qui les portent, soit, surtout, de noms et de mots cités dans la Guzla. pour lesquels nous avons cru devoir respecter la forme originale. Depuis un certain temps, les philologues slaves les plus estimés s’efforcent de faire accepter à l'étranger une méthode beaucoup moins compliquée, mais qui a aussi de graves inconvénients. Ils ont proposé d’adopter le plus simple parmi les alphabets slaves romains, c’est-à-dire l’alphabet croate, avec quelques additions indispensables. Ils ont eu beaucoup de succès en Allemagne et un peu en Angleterre. Pour des raisons dont l’énumération serait trop longue ici, nous ne croyons pas qu’il en sera de même en France, et que l’on n’y écrira jamais Puskin au lieu de Pouchkine, Turgenjev au lieu de Tourguéneff, Tol&toj, etc.