La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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succès lointains, il reparaît dans notre Anjou, — il m’appartient ici, — maître et. comme partout, conseiller de guerre, à Saumur. Encore nous revientt-il en partage de gloire, dans l'admiration des soldats, avec Stofflet, et La Rochejacquelein , et d’'Elbée, et Bonchamps, et Lescure, et tant d’autres ! Mais ceux-là par un trait nouveau se font au débotté pardonner leurs droits supérieurs en élisant d’un même cœur cet homme unique pour général en chef de leurs armées.

Et un nouveau rideau se lève.

« J’aientre les mains, » — dit l’abbé Cantiteau ; car tout semble venir de lui, -- « l’acte ou le « brevet original de sa nomination. Peut-être < quelques lecteurs le verront-ils avec plaisir. En « voici la copie littérale ‘ :

!J'imprime le texte même donné par Cantiteau : — «La « transcription de M. Cantiteau », — dit M. de la Sicotière, « offrait plusieurs erreurs que nous avons rectifiées. » — Et sans autre respect, il les corrige à sa facon, sans même s'en tenir au fac-simile de Johanet, qu'il cite. De cette facon on est sûr au moins d'avoir le texte de M. de la Sicotière ét non pas celui de Cantiteau! Mais quelle singulière manière d'éditer des documents !