La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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livre un fac-simile du brevet. L’œuvre est de main assez inhabile mais sincère ‘. Elle resta d’ailleurs, — sinon inconnue, — tout au moins inutile à nos historiens, qui l’un après l’autre font assaut surtout de belles phrases. Crétineau-Joly, qui, dès 1838, dans son Histoire des généraux vendéens *, a reproduit le texte de Bouvier-Desmortiers, —en supprimant les noms de Tonnelet et du chevalier de Beauvollier, — rétablit celui de Tonnelet, quand il réimprime, sans autresouci, la même formule, dans les diverses éditions de sa Vendée militaire ; —comme le feront après lui, — sauf les variantes d’indifférence ou d’inattention, — Eugène Veuillot, en supprimant le nom du

1« On y remarquera les signatures des généraux ven« déens, et, comme moi, on y déplorera sans doute l'ab«sence de celle de Donnissan, laquelle, sous les taches « produites par l'humidité des lieux, où cet admirable « brevet resta longlemps enfoui, a complètement disparu... « mais j'ai bâte d'affirmer que M. de Donnissan, alors l'un « des plus influents membres du Conseil supérieur, s’em« pressa de donner ce témoignage authentique à l'élection « de Cathelineau. » I, 95. La Vendée à trois époques (Paris, Dentu, 4840). — Encore faut-il faire quelque réserve. Il semble qu'il existe des tirages différents, dont un exclut le nom de Bonchamps, témoin l'exemplaire de la Bibl. Nat., Réserve.

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